Négocier pour une vision transformationnelle de l’autochtonisation orientée vers la décolonisation
Le rôle essentiel des associations de professeures et professeurs d’université
DOI :
https://doi.org/10.63409/2025.58Mots-clés :
autochtonisation, décolonisation, équité, négociations collectives, changement transformationneRésumé
La diversification du personnel académique est principalement la responsabilité des membres de la direction dans la plupart des universités canadiennes. Toutefois, la University of Victoria Faculty Association a joué un rôle crucial au cours des deux dernières rondes de négociation en obtenant d’importantes avancées relativement à l’équité, l’autochtonisation et la décolonisation. Par exemple, lors de la ronde de négociations collectives de 2019–2022, un fonds réservé à l’embauche d’Autochtones a été négocié. Forte d’un solide mandat de la part des membres, l’association du personnel académique a cherché à obtenir, au cours de la ronde de négociation suivante, d’aller au-delà du cadre de l’inclusion autochtone qui consistait à accroître simplement le nombre de membres du personnel autochtone de l’université. Il fallait orienter les négociations vers un espace plus décolonisé dans lequel, par exemple, les membres autochtones rencontreraient moins d’obstacles en matière d’emploi permanent et de processus de promotion, et seraient reconnus pour le travail supplémentaire relativement à la décolonisation qu’elles et ils effectuent dans l’établissement, pour celui-ci et même au-delà. Nous discutons des défis et des succès liés aux membres autochtones dans cette ronde de négociation et du rôle déterminant des membres autochtones de l’association du personnel académique dans l’obtention de ces succès lors des négociations
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(c) Tous droits réservés Christine O'Bonsawin, Lynne Marks 2025

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