Négocier de bonnes conventions

L’intervention d’une tierce partie améliore-t-elle les contrats négociés par un syndicat de professeurs?

Auteurs-es

Mots-clés :

Négociation collective, mode substitutif de résolution des différends, normes sectorielles, mobilisation

Résumé

Cette étude examine l'impact des tierces parties lors des négociations collectives dans le secteur universitaire au Canada. Des entretiens ont été menés avec 15 négociateurs de syndicats de professeurs et personnel académique dans cinq provinces différentes. Elles ont permis d'identifier à la fois les avantages et les inconvénients de l’implication de tierces parties pendant des négociations collectives difficiles. Parmi les améliorations apportées, citons une meilleure communication entre le syndicat et l’employeur, une résolution plus rapide de conflits et l'application de normes sectorielles lorsque les syndicats ont pris du retard en matière de prestations de santé ou de salaire. Néanmoins, les entretiens ont mis en évidence de nombreux risques et coûts que les syndicats rencontrent avec l'intervention d’une tierce partie, en particulier lorsque celle-ci est mandatée par la législation et qui impose sur le syndicat le devoir de travailler avec des médiateurs, des conciliateurs et des arbitres nommés par la province.

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Publié-e

2021-03-19 — Mis(e) à jour 2021-03-30

Comment citer

Dekker, J., & Farnum, C. (2021). Négocier de bonnes conventions: L’intervention d’une tierce partie améliore-t-elle les contrats négociés par un syndicat de professeurs?. Journal De l’ACPPU. Consulté à l’adresse https://journal.caut.ca/index.php/caut-journal/article/view/3

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